posté le 08-02-2012 à 10:33:04
Baby-sitting : la manie des baby-sitters anglophones
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Une grande quantité de parents essaient de familiariser leurs bambins à l'anglais, à domicile, dès 12 mois.
Intégrer une seconde langue avant 5 ans: une grande quantité de parents
aisés le désirent pour leur progéniture. Aujourd'hui, ils sont un nombre
en croissance continue à se décider en embauchant une babysitter
anglophone pour dorlotter leurs petits.
La personne tant recherchée en cette période de rentrée scolaire est une
nanny. Ecossaise ou même canadienne, elle étudie en France pour un
certain temps et a l’habitude de prendre soin de gamins. À l'aise pour
faire attention au bac à sable ou pendant la toilette, elle leur
enseignera aussi le chant dans la langue de Lady Gaga et leur permettra
de se familiariser avec le nom des ingrédients en élaborant des gâteaux à
la carotte.
Ouverture d’esprit
Manon, mère d'une toute petite Mireille de deux ans et quelques,
n'attend toutefois pas à des exploits. La toute petite, surveillée
depuis l'année dernière par une jeune fille venant d'Ecosse quelques
heures hebdomadaire, emmagasine doucement à ces nouveaux mots mais ne
discours pas dans deux langages. «Notre enfant dit des petits mots
cependant on ne fait pas de décompte! L'intégralité de l'apprentissage
passe de façon ludique, de façon musicale. Nous aimerions par dessus
tout que notre fille se divertisse et lui prodiguer un éveil sur
d'autres cultures», déclare la maman.
Pour quelques-uns,
l'initiation peut démarrer très jeune. Avant même de savoir parler. Des
parents aimeraient mettre la main sur des baby-sitters qui puissent
aller récupérer des bambins à la garderie et affuter leur oreille dès
l’enfance à la langue anglaise. C’est certainement l’effet Luc Chatel
puisque la recherche de jeunes filles étrangères est en pleine
croissance depuis quelques temps, ajoute Catherine Leroy. En janvier, le
ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, avait soutenu l'idée de
l'apprentissage de la langue anglaise dès les toutes petites classes.
«Les familles ne s'attendent pas à ce que leur progéniture se découvre
multilingue en moins d'un an, annonce Antoine. Il se trouvera néanmoins
des améliorations passé quelques mois si jamais l'emploi de la nurse
s'avère régulier.» Une grande quantité de parents ayant travaillé sur
une seconde langue à l'école et sans beaucoup l'exercer à l'oral
désirent de préférence que leur descendance sera plus dégourdi qu'eux
hors de France et moins angoissés par des ennuis de prononciation. «Ceux
qui sont très volontaires devraient faire attention de ne pas créer de
blocage leur petit. Après la journée d'activité
, ils s'avèrent fourbus et l'utilité de la relation avec la nourrice se
doit de venir avant l'apprentissage de l'anglais» , rappelle Catherine.
Des Filles au pair plus difficiles à trouver
Les sites web de petites annonces regorgent de recherches de ce type :
famille française souhaiterait employer une nanny australienne. De
multiples sociétés se sont lancées dans le recrutement de gardes
d'enfants étrangère. Créée pendant l'année 2009 dans la capitale,
l’entreprise Babyspeaking a délocalisé ces derniers mois une agence dans
la capitale des Gaules et une dernière à Lille. Engager ces nurses
anglaises des années 2000 n'est plus réservé aux Parisiens ou des gens
fortunés. Avec les aides de la CAF pour la garde d'enfant et après
réduction d’impôts, ce service à domicile coûte généralement moins de 5
euros l'heure.
Nous sommes contactés par des familles franco-françaises d’un niveau
social plutôt haut cependant aux profils très variés qui considèrent que
leurs enfants doivent travailler leur prononciation dès le primaire,
commente Antoine Gentil, créateur et directeur de Babyspeaking. Le reste
des requêtes émanent des expats de retour dans l’Hexagone et désireux
de renforcer les acquis de leurs bambins dans une langue secondaire. Des
familles sont en quête de gardes d'enfants qui sont hispanophone,
sinophone ou italophone, affirme Antoine. Après quatre années passées en
Espagne, Véronique est en quête d’ une jeune étudiante maitrisant la
langue de Julio Iglésias pour que ses bambines de six et neuf ans
gardent en mémoire leurs acquis.
Aux dires de Catherine Leroy, créatrice de l'agence Le Répertoire de
Gaspard, faire appel à une universitaire anglaise le samedi ou pour la
sortie des classes revient moins cher que de payer une baby-sitter et un
professeur d’anglais. Concernant les fameuses jeunes filles au pair
venues tout droit du Royaume-Uni, recueillies par les familles, elles se
font rares. Confrontées à une demande importante, elles ne se satisfont
que des offres dans le centre de Paris et n’hésitent pas à demander
150€ la semaine, stipule Linda Bergonzi, fondatrice de l'interface de
petites annoncesABC Families.
https://www.cesu.urssaf.fr/cesweb/infomailsala.jsp