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Titre du blog : Les astuces de Béa
Auteur : lesastucesduquotidien
Date de création : 10-01-2012
 
posté le 04-03-2012 à 12:07:17

Garde à domicile : baby-sitters bilingues




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Un nombre important de jeunes parents aimeraient familiariser leurs bambins à la langue anglaise, à la maison, dès leur plus jeune âge.



Maîtriser une autre langue dès la maternelle: un grand contingent de parents trouvent ça chouette pour leur progéniture. A l’heure actuelle, ils sont toujours plus nombreux à passer à l'acte en embauchant une babysitter maîtrisant une autre langue pour dorlotter leurs bambins.

La perle rare convoitée en cette période de rentrée scolaire est une baby-sitter anglophone. Britannique ou venant des Etats-Unis, elle étudie en métropole pour quelques temps et a l’habitude de s’occuper de petits. Ayant l’habitude de se montrer attentive au jardin municipal ou au moment du bain, elle leur apprendra aussi le chant dans la langue de Lady Diana et leur enseignera la dénomination des ingrédients en élaborant des toffees.

Ouverture d’esprit

«Les parents ne prévoient pas que leur descendance se découvre maîtrisant une langue secondaire en si peu de temps, affirme Antoine. Il existera néanmoins des progressions après un certain temps lorsque la garde s'avère régulière.» Un grand nombre de jeunes parents ayant travaillé sur une deuxième langue au secondaire et sans proprement la parler à l'oral souhaitent par dessus tout que leur bambin se trouvera dans de meilleures dispositions qu'ils ne le sont hors de France et moins décontenancés par des ennuis de prononciation. «Les parents les plus ambitieux doivent se méfier de ne pas complexer leur bambin. Après la journée de cours , ils seront fatigués et l'efficacité du contact avec la baby-sitter se doit de passer prioritairement sur le cours» , met en garde Catherine.

Parfois, l’apprentissage d’une seconde langue peut se décider dès la maternelle. Dès la maternelle. Certaines familles aimeraient trouver des jeunes femmes qui soient en mesure d'aller prendre des enfants à la crèche et affuter leur oreille relativement tôt à la langue anglaise. Ca vient certainement de Chatel car la recherche de jeunes filles étrangères est plus conséquente cette année, souligne Catherine Leroy. Au début de l’année, Luc Chatel s’était exprimé en faveur de l’enseignement de la langue anglaise dès les toutes petites classes.

Sonia, mère d'une jeune Monique d'à peine deux ans et demi, n'espère pourtant pas à des exploits. La toute jeune, gardée depuis l'année dernière par une Néo-Zélandaise quelques heures par semaine, découvre doucement à ces nouveaux dialectes mais ne parle pas dans deux dialectes. «Elle déclame des petites phrases mais on n'en tient pas le décompte! Tout se passe par le jeu, de façon musicale. En tant que parents, nous désirons par dessus tout que notre fille se divertisse et lui prodiguer une ouverture sur le monde», ajoute la mère.

Des Jeunes filles au pair plus rares



Du point de vue de Catherine Leroy, fondatrice l'agence Le Répertoire de Gaspard, engager une étudiante en faculté australienne en semaine ou pour la sortie des classes revient moins cher que de payer une nounou et un prof d’anglais. Concernant des très célèbres jeunes filles au pair venues tout droit d’Angleterre, demeurant chez les employeurs, elles sont presque introuvables. Connaissant une demande forte, elles répondent seulement aux offres au cœur de Paris et négocient parfois plus de 100 euros la semaine, dénonce Linda Bergonzi, fondatrice du site internet d'annoncesABC Families.

Les sites internet d'annonces en ligne possèdent de nombreuses requêtes comme celle-ci : jeune couple français à la recherche d’une nanny anglophone. Plusieurs sociétés se sont lancées dans la sélection de nannys parlant une langue étrangère. Créée au cours de l'année 2009 à Paris, la société Babyspeaking a mis en place dernièrement une deuxième franchise dans la capitale des Gaules et une autre à Lille. Avoir recours à ces nourrices anglaises de nouvelle génération n'est plus l'apanage des seuls Parisiens ou des gens fortunés. Avec les subsides donnés par la Caisse d'Allocation Familiale pour la garde d'enfant et après déduction de l’impôt sur le revenu, ce service de proximité revient en moyenne à 4 ou 5 euros l'heure.

Nous sommes contactés par des familles françaises de pure souche d’un bon niveau social mais aux caractéristiques très différentes qui considèrent que leurs progénitures ont tout intérêt à exercer leur idiomatismes dès le plus jeune âge, affirme Antoine Gentil, créateur et directeur de Babyspeaking. Les autres requêtes sont issues des travailleurs expatriés revenus dans l’Hexagone et jugeant nécessaire de renforcer les acquis de leurs bouts de chou pour une langue secondaire. Certains sont en quête de gardes d'enfants qui sont hispanophone, sinophone ou italophone, ajoute Antoine. Après quatre années passées à Barcelone, Mireille essaie de trouver une étudiante venant d’un pays hispanophone pour que ses fillettes de tout juste 6 et 9 ans ne perdent pas leur espagnol.

 

garde d'enfant